Un peu d'histoire

Dès la fin des années 1930, les relations d’Enzo avec Alfa Romeo se tendent, le premier souhaitant de plus en plus prendre son indépendance. C’est chose faite en 1938 mais la Seconde Guerre mondiale vient interrompre l’ascension de la nouvelle écurie.

C’est finalement en 1947 que Ferrari est fondée comme une entreprise indépendante, basée à Maranello en Italie du nord. Son fondateur se lance également avec réticence dans la production de voitures de ville avec pour unique but de financer son équipe de course. Il pose également les fondements de la culture Ferrari : élégance des voitures, primauté de l’écurie sur les pilotes, prééminence de la Formule 1 et pérennité de la marque dans un milieu où de nombreux constructeurs pouvaient disparaître aussi vite qu’ils étaient apparus.

Enfin, les années 1950 sont aussi marquées par le succès de Ferrari sur le marché automobile. Choisissant de ne produire qu’un nombre limité de voitures pour chaque série, l’entreprise adopte d’emblée un positionnement très haut de gamme. Elle devient un symbole de luxe, de raffinement et de richesse.

Le succès de ses voitures de ville n’assurent plus des rentrées suffisantes pour permettre à la scuderia de conserver sa place dans un secteur de plus en plus concurrentiel où de nouvelles équipes apparaissent régulièrement et procèdent à des innovations technologiques afin de monter rapidement. Dans le même temps, la concurrence est en effet vive sur le segment des voitures sportives de luxe, où la marque au cheval cabré peut compter ses concurrents : Jaguar, Porsche, Aston Martin ou Maserati.

En 1969, c’est donc finalement Fiat, la plus grande compagnie automobile italienne, qui vient à son secours.

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